Loin de moi l’idée de vous faire la morale, ou de vous donner une leçon de sécurité routière.
Cet article, j’ai décidé de l’écrire simplement pour rappeler que conduire, on ne le fait pas à la légère : la concentration est primordiale : on sait tous qu’il suffit de quelques secondes d’inattention et c’est le crash.
On risque non seulement notre vie, mais aussi celle des autres.
La vie ne tient qu’à un fil.
Ou
à un sms, un coup de rouge à lèvres, un changement de cd… ou une cigarette.
J’ai
eu un accident de voiture le 1er juin.
La
chance était avec moi ce jour là (ou mon ange gardien) au vu de l’état de ma
voiture…
Je
sortais d’une agglomération, je ne roulais pas vite (50 km), ma (vieille) Ka
était équipée d’un air-bag, et heureusement j’étais seule ce jour là.
Parce
que la personne qui aurait pu m’accompagner aurait eu bien plus que les simples
blessures dont j’ai écopées à cause de ma bêtise (une côte fissurée et une
fracture sous la clavicule).
Depuis
que je conduis, j’ai toujours mis un point d’honneur à respecter les
limitations de vitesse, à mettre mon clignotant quand je change de direction, à
ne pas prendre le volant en ayant bu de l’alcool… bref vous l’aurez compris, je
suis un modèle (du moins j’essaie de l’être).
Et
depuis que je conduis, je suis incapable de faire autre chose que tenir mon
volant : un rien me déconcentre. Je ne mange pas dans ma voiture, je ne
réponds ni aux coups de fil ni aux sms, je ne peux même pas écouter de musique.
Qu’est
ce qui m’a pris ce fameux 1er juin d’allumer une cigarette, moi qui
n’avais jamais fumé en conduisant ?
Personne
ne le saura jamais, mais le résultat est là : j’ai perdu la contrôle de ma
voiture en jetant cette fameuse cigarette par la fenêtre (pour vous dire que je
fais toujours attention : un véhicule me suivait, et pour éviter que mon
mégot n’atterrisse sur son pare-brise, je me suis trop penchée et boum… je
me suis encastrée dans le 1er arbre après la sortie du village).
Je
ne vous parle pas du traumatisme, du fait que j’ai cru mourir parce que je n’arrivais
plus à respirer à cause du choc de l’air bag sur ma poitrine, de l’explosion de
celui-ci qui m’a fait craindre que ma voiture prenne feu, du fait que j’aurais
pu entraîner d’autres personnes dans cet accident : les deux voitures qui
venaient en face quand j’ai perdu le contrôle et qui ont réussi à m’éviter, ou
un hypothétique passager qui aurait, ce jour là, au moins perdu ses jambes…
Mon
histoire est une parmi tant d’autres. Je suis toujours en vie, je suis toujours
entière.
Mais
ça aurait pu être bien pire…
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