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lundi 25 mars 2019

«The Dirt» : le biopic sur le groupe le plus déjanté de tous les temps, Motley Crüe !



J’attendais la sortie de ce film (sur Netflix depuis le 22 mars) avec une grande impatience. Et il faut le dire aussi, avec inquiétude.
En effet, en tant que grande fan de Motley Crüe, ayant lu le livre dont est inspiré ce biopic, j’en attendais beaucoup !

Et je n’ai vraiment pas été déçue !!

Le réalisateur a su retranscrire parfaitement l’histoire du groupe, leur montée en puissance, le firmament, la chute et la renaissance, le tout dans une époque à l’ambiance inimitable et inégalée.



Sex, drug & rock n’ roll ! Tout y est. 
A ne pas mettre entre toutes les mains donc…
C’est rapide, cru et efficace !

Il manque évidemment des petites choses mais l’essentiel est là : on retrouve tout à fait cette époque où tout était permis, où l’alcool et la drogue coulaient à flots, où les groupies n’avaient vraiment pas froid aux yeux, où les clubs avaient encore cette folie qui n’existe malheureusement plus.

Les acteurs ont été choisis à la perfection !!! En voyant le casting à l’annonce du film, j’ai franchement eu peur… Mais waouh ! Ils sont tous au top.




Et l’histoire du groupe est racontée sans chichis, avec tous ses bons moments, toute sa folie et toute sa noirceur : la maladie de Mick Mars, les terribles disparitions qui ont touché Vince Neil, la recherche désespérée de l’amour de Tommy Lee et le mal être de Nikki Sixx qui l’a conduit de l’autodestruction à l’overdose…

Et bien sûr, last but not least, la bo est géniale !!! Du pur Motley évidemment. Je n’ai pas pu m’empêcher de taper du pieds et chanter durant le visionnage.

Le film est tellement bien fait qu’on ne voit pas le temps passer et c’est là le seul reproche que je pourrais lui faire, il est trop court !

Motley Crüe fut une légende. Ils ont marqué l’histoire du rock à l’époque où les musiciens pouvaient « foutre le bordel ». Et croyez-moi, ils  ne se sont pas gênés ! Aucune morale dans ce film (et encore, il y a quelques anecdotes qui sont passées à la trappe car sans doute trop trash – quoique celle avec Ozzy vaut son pesant de cacahuètes !).

Que vous soyez fan ou non, ce biopic est tellement bien fait que vous passerez un excellent moment !



Alors couchez les enfants, installez-vous confortablement avec une bière et régalez-vous !

Motley Crüe, les vrais
Et les acteurs. Super casting !!
 
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samedi 14 janvier 2017

"50 Nuances de Grey" : livre versus film



C'est avec beaucoup (de mois) de retard que j'ai regardé ce film qui a beaucoup fait parler de lui à sa sortie.
J'avoue que toute l'agitation autour de lui (et ces filles complètement hystériques) m'avait beaucoup échaudée à sa sortie, et mon envie de le voir était très proche de... - 100.
Mais pour ne pas mourir bête, je l'ai finalement visionné.
Et contrairement à mes attentes, il m'a beaucoup plu et même donné l'envie de lire les livres.
Je viens de terminer le tome 2, mais je ne parlerai ici bien évidemment que du premier "50 Nuances de Grey". 

Même si le 1er film de la série (le 2nd "50 Nuances Plus Sombres" sort très bientôt) est plutôt réussi, à mon sens, il y a pas mal de différences avec le bouquin.

La plus grande étant les scènes de sexe.
Sur une vingtaine dans le livre, seules 5 ou 6 ont été retranscrites à l'écran. Et bien sûr, elles sont très édulcorées (même si très belles et bien filmées).
Le sujet étant plutôt "extrême", je comprends que le réalisateur n'ai pas voulu que ces scènes soient jouées telles que dans le bouquin. Elles sont très soft, érotiques, alors que dans la réalité, elles sont bien plus chaudes, longues et nombreuses.
Il est dommage d'ailleurs que certaines aient été très largement coupées (voire inexistantes) , comme celle du 1er bain...
Ce qui est décevant également, c'est que les fameux orgasmes (puissants et à répétition) d'Anastasia soient complètement absents à l'écran.
Et  j'ai trouvé vraiment frustrant, même si je comprends qu'il est sans doute difficile de retranscrire ce genre de scènes, l'absence de la déesse intérieure de l'héroine : elle est tellement marrante, glamour et parfois trash dans le livre qu'elle manque cruellement à l'écran.

Concernant les acteurs, je n'ai pas été déçue (ou si peu...).
Dakota Johnson est parfaite ! Son jeu est excellent : on voit très nettement l'évolution d'Anastasia qui au début de sa rencontre avec Grey est plutôt une jeune femme gauche, pas féminine du tout, timide, pas consciente pour un sou de sa beauté, et qui devient au fur et à mesure une femme sexy, très féminine et séductrice.
L'actrice est de plus, très belle : je lui trouve un charme fou, un regard très évocateur et une bouche magnifique !
Quant à Christian Grey, même si Jamie Dornan est plutôt un très bel homme doté d'un corps splendide, et malgré un très bon jeu d'acteur, on reste un peu sur notre faim car il est beaucoup moins froid, autoritaire et dominant que dans le livre.
Il est en fait un peu trop "gentil"...
Enfin, les personnages secondaires sont plutôt très réussis, exception faite de Mia, la soeur de Grey, que je n'imaginais pas du tout ainsi...

Le scénario est assez fidèle au livre, bien qu'il est évident qu'en 2 heures, tout n'a pas pu être intégré dans le film.
Mais certaines choses auraient mérité d'être développées, comme la réticence d'Anastasia à accepter les cadeaux de son amant, qui l'amènent, dans le bouquin, à se considérer comme une prostituée.
Et la fameuse obsession de la nourriture de Christian Grey, qui va jusqu'à compter les bouchées que sa belle avale... 



Malgré ces différences, le film est réussi. Soft certes. Mais très plaisant.
Je comprends maintenant l'enthousiasme qu'il a pu susciter chez certaines femmes et j'ai hâte de voir le second volet.
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lundi 9 février 2015

« La grande aventure de Maya l’abeille »



- Film d’animation sorti le 4 février 2015
- Durée:  1 h 25 min
- A partir de 3 ans
- Réalisé par Alexs Stadermann
- Avec les voix de Jenifer et Christophe Maé 

« Dans l’univers bien ordonné des abeilles, la petite Maya a bien du mal à trouver sa place, et ses tentatives aussi drôles que maladroites pour s’intégrer lui attirent les foudres de la sévère Buzzlina, conseillère de la Reine. Accompagnée de Willy, son meilleur ami, Maya s’envole pour une aventure exaltante ». 

« Maya l’abeille » fut l’un de mes dessins animés favoris lorsque j’étais petite. Et ceux qui me connaissent bien savent que j’ai gardé mon âme d’enfant. Ma joie fut donc grande lorsqu’ en allant prendre mon train pour travailler, j’ai découvert l’affiche de « La grande aventure de Maya l’abeille ».

Le film est sorti la semaine dernière : j’ai emmené mes deux filleules, Lara 6 ans et Chloé 9 ans pour le voir ce samedi.
Et nous sommes sorties de la séance avec un grand sourire aux lèvres !

Le film est passé très très vite ! Le scénario est très basique, mais porteur de jolies valeurs telles que le droit à la différence, la tolérance, l’amitié, l’entraide… On y trouve une belle touche d’humour (Maya est une petite abeille très espiègle avec du caractère), de la fraîcheur, rien de cruel (le film est plutôt destiné aux tout-petits et contrairement au dessin animé original il n’y a aucun mort), une larme de tristesse et bien sûr de l’action. Il me laisse une impression de grande gaieté sans doute due à toutes ces belles couleurs et à ces insectes virevoltants !
 
La modélisation en 3D est très réussie et donne une jolie profondeur aux personnages qui sont adorables et tendres, en particulier Maya avec sa belle bouille toute ronde et son petit ventre rayé.
Le doublage en Français est très réussi : les voix collent bien aux personnages, surtout celle de Christophe Maé: le petit accent du Sud se marie parfaitement bien avec le caractère pétillant et un peu foufou de Flip la Sauterelle.
En parlant des personnages d’ailleurs, ils sont tous très attachants et certains sont bien plus drôles que d’autres (les fourmis Michel et Jean-Michel par exemple).

Je le conseille à tous, petits et grands ; les premiers parce qu’ils vont beaucoup apprécier cette ribambelle d’insectes, et les seconds qui seront transportés pour un temps vers leur enfance. Le générique (chanson originale, mais chantée par Jenifer) n’a d’ailleurs pas manqué de me tirer quelques larmes, ultrasensible que je suis… Nostalgie, nostalgie. 





La bande-annonce

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mardi 27 janvier 2015

Je te bats. Tu te tais.

Emprise : nom féminin - domination morale ou intellectuelle.

Hier soir, TF1 diffusait pour la première fois « L’emprise », l’histoire vraie et terrible d’Alexandra Lange, femme battue par son mari qu’elle a tué. Et qui a été acquittée.
Le scénario est basé sur le livre-témoignage qu’elle a écrit (« Acquittée. Je l'ai tué pour ne pas mourir » publié le 31 octobre 2012) : 



« L’histoire d’une mère de quatre enfants qui se retrouve en mars 2012 dans le box des accusés des Assises de Douai pour le meurtre de son mari, un homme qui l’a battue et torturée pendant leurs dix-sept ans de mariage... ».

Lorsque j’ai vu la bande-annonce de ce téléfilm, je me suis dit que je ne le regarderai pas. Pas parce que j’ai des œillères. Pas parce que la violence conjugale m’indiffère.

Je ne voulais pas le voir parce que l’histoire d’Alexandra Lange
est l’histoire de ma maman. La mort en moins.

Et cette bande-annonce était tellement « bien faite » que je ne me suis pas sentie capable de pouvoir supporter ce que j’allais voir, et les souvenirs qui remonteraient obligatoirement à la surface…

Mais hier soir, comme des millions de Français, j’ai quand même visionné « L’emprise ».
Et comme la plupart d’entre eux, j’ai été totalement bouleversée par cette histoire cruelle, poignante, violente, dérangeante…

Le réalisateur a signé là un film très réaliste sur la violence conjugale.
Comme Alexandra Lange, ma propre maman a connu le bonheur d’une histoire d’amour qui débute, puis la lente ascension vers la violence et vers l’enfer : les coups, les humiliations, les interdictions (pas de maquillage, pas de vêtements qui mettent en valeur, interdiction de travailler), les menaces, le chantage, les pardons, la peur…

Tout cela est admirablement expliqué dans le film. Cette terrible emprise que beaucoup ne comprennent pas… Cette peur qui paralyse ces si nombreuses femmes violentées tous les jours… La violence est non seulement physique, mais également psychologique. Et quand ses femmes ont des enfants, l’emprise est bien évidemment encore plus forte… Il leur faut énormément de courage pour s’en défaire et prendre la décision de quitter leur bourreau…


1 femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son mari.
1/5ème d’entre elles  ne portera jamais plainte…

On se rend compte dans ce film que la justice n’est pas encore au point concernant les violences conjugales.
En ce qui nous concerne, et contrairement à Alexandre Lange, nous avons eu de la chance : ma Maman a été écoutée et entendue lorsqu’elle a enfin eu le courage de partir, après 18 cruelles années. Notre nouvelle vie a alors commencé, dans un foyer d’accueil pour femmes battues, entourées d’une équipe bienveillante et professionnelle.
Aujourd’hui, tout ça est derrière nous, même si, bien sûr, certaines séquelles sont et seront toujours là.
Il y a donc des choses à faire, des structures et des aides à mettre en place, voire sans doute des lois à changer ou à améliorer pour que toutes ces femmes dans l’ombre osent enfin parler et prendre la décision de dire stop…

J’ajouterai pour terminer que les acteurs  (Odile Vuillemin, Fred Testot, Marc Lavoine) de « L’emprise » ont effectué un travail remarquable, tout en justesse et en émotions.
Et je remercie ma maman pour m’avoir autorisée à parler d’une partie de notre histoire.

Pour en savoir plus sur la violence envers les femmes, cliquez ici

- Alexandra Lange -
 

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lundi 27 mai 2013

"Ted"



Sorti le 10 octobre 2012 (en vente actuellement en dvd)
Réalisé par Seth MacFarlane.
Avec Mark Wahlberg, Mila Kunis, …
Comédie américaine (avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs).

« À 8 ans, le petit John Bennett fit le voeu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son vœu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai ! » .

Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés de savoir que j’ai adoré ce film et que je l’attendais avec une grande impatience !!
Il est énorme, complètement déjanté !

Pourtant, il est clair qu’il peut apparaitre vulgaire à certains, mais cette vulgarité n’est pas gratuite : ce film ne raconte pas l’histoire d’une simple peluche qui prend vie. C’est l’histoire de Ted, ours (sacrément) débonnaire, coquin (et même plutôt très cochon ^^), hargneux, fêtard etc… bref, pas du tout la gentille et douce peluche à laquelle on pourrait s’attendre.




Vous l’aurez donc compris, « Ted » n’est pas un film pour les enfants. Ça n’est pas non plus un film d’auteur : on le regarde sans réfléchir, pour se divertir, pour passer un bon (un excellent) moment !

Répliques salaces, scènes plutôt osées…mais Ted n’est pas qu’un « dirty bear ». Il est également très drôle, et surtout très touchant. L’amitié qui le lie à son ami de toujours, John, est précieuse et indéfectible.

Et le réalisateur a bien fait les choses : le sujet est introduit assez rapidement, sans en faire des tonnes sur le côté « magique » de la peluche qui prend vie. Parce que là n’est pas le sujet.

Bien sûr, il y a une histoire d’amour ; celle-ci est d'ailleurs cruciale dans le scénario puisque Ted, sans le vouloir, y tient le mauvais rôle : c’est le trouble fête, celui qui empêche justement les tourtereaux (et surtout la jolie Lori) de s’épanouir pleinement dans leur vie de couple.
Le scénario donne donc lieu à des scènes toutes plus savoureuses les unes que les autres : la « chanson du Tonnerre » est un pur bonheur !! Je ne pouvais plus m’arrêter de rire après l’avoir vue !! Sans parler de la scène de drague au supermarché ou l’entretien d’embauche de Ted.
Épiques !!

Les acteurs sont tous très bons (mention spéciale à Giovanni Ribisi, dans le rôle du malsain Donny) mais le doublage de Ted peut en irriter certains puisqu’il s’agit de la voix de Joey Starr. Bien que détestant ce type (pour diverses raisons), ça ne m’a pas personnellement dérangée, je trouve même que sa voix va plutôt bien à Ted.

J’ai tellement aimé ce film que j'ai longtemps cherché, et trouvé pour mon plus grand bonheur, une peluche de Ted grandeur nature.

A noter : une suite devrait voir le jour ;-)
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