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mercredi 27 février 2019

Les Rois du Gâteau 2 : une belle aventure !

Ma petite sœur, Leslie, a été sélectionnée pour la région Grand Est et participe à la seconde édition des Rois du Gâteau sur M6, avec les très célèbres Cyril Lignac et Frédéric Bau. L’émission est diffusée depuis fin décembre, et cette semaine c’est enfin son tour !
C’est pour moi l’occasion de revenir sur cette aventure incroyable !
Le tournage a eu lieu il y a un an, jour pour jour. L’attente fut très longue, mais comme vous avez peut être pu le voir lundi 25 février, Leslie a gagné sa place en finale avec un superbe et délicieux gâteau « Le Cœur de Lara ».
Ce gâteau a été conçu pour pour l'anniversaire de sa fille, Lara,

Le principe de l’émission

457 candidats au total ont postulé sur les 5 régions de France. Lors de la sélection, chacun a eu 15 minutes pour présenter son gâteau devant les deux jurés. Deux candidats par région sont alors sélectionnés. Ils doivent ensuite, lors de la seconde phase, présenter leur gâteau aux deux chefs sous forme de 5 pâtisseries individuelles. Deux candidats passent donc devant eux chaque soir de la semaine et un seul est choisi pour participer à la finale qui a lieu le vendredi. Et c’est un grand chef pâtissier régional qui choisira le plus beau gâteau parmi les cinq élus (pour le Grand Est, il s’agit de Christophe Meyer de la très appréciée pâtisserie Christian (rue de l’Outre à Strasbourg). Le Roi des Gâteau est ensuite vendu dans ladite pâtisserie, durant un certain temps, dès le lendemain de la diffusion.

Le lieu de tournage

Contrairement à la première édition, les chefs ne se déplacent pas ; ce sont les candidats qui viennent vers eux. Le studio est superbe ! Situé en banlieue parisienne, c’est une ancienne usine, « La Distillerie » : de la pierre, des alambics et cuves en cuivre, une grande cour extérieure… Il a vraiment beaucoup de cachet !! (cliquez ici pour voir le lieu)

L’ambiance

Je m’attendais franchement à autre chose !! C’était très convivial, bon enfant, chacun discutait avec l’autre, accompagnants comme candidats, sans aucune méchanceté ou esprit de compétition, J’ai trouvé ça vraiment top ! Ma petite sœur a d’ailleurs lié quelques belles amitiés depuis.
Chaque région a un journaliste attitré qui les coache sur le déroulement du tournage.
Ce jour là, nous n’avons que très peu eu l’occasion de voir les deux chefs (très pris par le temps car il y a eu beaucoup de retard ) mais ils m’ont parus très sympathiques (confirmé par Leslie plus tard).
Après chaque passage d’un(e) candidat(e), les gâteaux revenaient dans la salle de repos et étaient dégustés par les personnes présentes. Pas de gaspillage, pour le plaisir de tous !
La présence des caméras,qui pourrait impressionner, est finalement très discrète et, ne se fait pas sentir (en tous les cas, pour nous qui restions dans la salle de repos).

Concernant ma petite sœur, plus le temps passait, plus sa prestation approchait et plus le stress montait !! Le stress était à son maximum quand elle s’en est allée avec « Le Cœur de Lara » pour la présentation aux chefs. Et lorsqu’elle est revenue, la pression est retombée d’un coup ! Elle était plutôt satisfaite (à raison d’ailleurs) et surtout très heureuse d’avoir participé et d'avoir reçu de précieux conseils (en l'occurrence, un seul, sur son glaçage).

Certains candidat(e) étaient plus stressés que d’autres car ils venaient de très loin (comme nous), et leurs gâteaux n’ont pas bien supporté le transport… Heureusement, Leslie avait fait plusieurs essais avant et le sien est arrivé sain et sauf !

Lors de l’annonce du verdict, annoncé (contrairement à ce que l’on voit à la tv au montage final) par les journalistes attachés à sa chaque région, certains candidats sont évidemment déçus, mais je n’ai vu personne regretter d’avoir participé, car chacun a pu faire de jolies rencontres et est reparti avec de précieux conseils donnés par les deux chefs.

Ce fut une très belle expérience pour moi, vécue de l’extérieur, et pour ma petite sœur, une folle aventure !!! J'ai pu voir l'autre côté de la tv, et, pour cette émission en tous les cas, pas de frime, pas de directives, tout était simple.

Je vous fais un petit reportage photographique de jour où j'ai accompagné Leslie, ainsi que quelques photos de la diffusion, lundi.
Et je peux vous dire que je suis très fière de ma petite sœur, parce qu'elle mérite vraiment de gagner. Je ne suis pas du tout sucrée. Ses gâteaux sont quasiment les seuls que je mange, parce qu'ils sont non seulement beaux, mais également très bons. Sincèrement. Elle est allée loin. Et même si, exclusivité oblige, on ne sait pas si elle a gagné la finale, pour moi c'est la grande gagnante.
Ne ratez pas la finale vendredi 1er mars (M6, 18 h 45). Et si elle gagne, précipitez-vous chez Christian dès le lendemain pour avoir l'honneur et le plaisir de déguster « Le Coeur de Lara ».

Pour revoir léémission du 25.02 : cliquez ici

Pour suivre Leslie sur Facebook : c'est par ici
et sur Instagram : c'est par là !
Jour 1 du tournage
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Le Coeur de Lara 

Préparation millimétrée

Le précieux !!

Pas de maquilleuse sur le plateau, système D

Joli non ?

C'est parti pour l'aventure !!
Cyril Lygnac, en séance dédicaces

L'équipe de tournage



Les chefs se préparent 

L'attente...
Le détail qui fait tout : la feuille d'or


Finitions pour Le Coeur de Lara

Le futur Roi du Gâteau ;)

Déposée avec délicatesse


Ma super petite soeur et moi

Un petit tour au frais avant d'affronter les chefs !

Préparation du gâteau...

Ca y est, il est temps ! Pose du micro
L'attente...


Et en route !!! Good luck!


Satisfaction !!

Le jour de son passage :)




Le futur Roi du Gâteau et ses Princes

Et nous, sa famille, qui sommes très fiers d'elle !!!









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jeudi 7 février 2019

Vénus vs Mars : les clichés ont la vie dure mais…


(crédit photo : https://rbaivf.com/)
En pleine période #metoo ou autre #balancetonporc, on voit fleurir des comptes Instagram dont la vocation est non seulement de dénoncer les clichés sexistes et misogynes sur les femmes, mais aussi de faire naître le débat et, ô espoir ! , mettre fin au patriarcat ( définition : forme d'organisation sociale dans laquelle l'homme exerce le pouvoir dans le domaine politique, économique, religieux, ou détient le rôle dominant au sein de la famille, par rapport à la femme ».

Mais les femmes ne sont pas les seules concernées : les hommes sont eux aussi victimes de toutes ces idées préconçues véhiculées depuis la nuit des temps par la société, par notre éducation etc… 

Voici quatre comptes que je trouve très intéressants : on y parle beaucoup de sexualité, mais pas seulement. Les femmes se battent et revendiquent leur droit à la féminité et à l’égalité, quelque soit le domaine. Les hommes se battent et revendiquent leur droit à ne pas être toujours forts, performants ou insensibles.




« T’as joui ? »


Alors t’as joui?
J’ai eu l’air?
Pour en finir avec les monologues du clito
Libérons la parole & la jouissance des femmes! 
Suivez le lien





Créé par la journaliste Dora Moutot en août 2018, ce compte Instagram compte déjà plus de 310 000 followers, des femmes bien entendu, mais des hommes également.
Dora Moutot en créant « Tas joui ? » a voulu dénoncer l’idée que la femme n’est pas égale à l’homme devant la recherche du plaisir sexuel, et plus particulièrement devant l’orgasme.
« J’en avais ma claque d’entendre de la part des hommes des idées du genre "Les femmes, ce n’est pas pareil, ça jouit peu parce que vous êtes sentimentale." ».
Et elle recueille tous les jours de nombreux témoignages allant dans ce sens… Navrant. On peut en effet y voir que nombreuses d’entre nous avons en commun le manque de plaisir sexuel, la plupart du temps à cause de l’égoïsme de leur partenaire.






« Tu bandes »


Être un " Homme ".
Libérons & stoppons la parole sur nous !
J’ai un coeur érectile et des sentiments
Débattons; Sexisme? Stéréotype ? Sexe ? 
#masculinitépositive




Ce compte, qui a déjà plus de 84 000 followers (hommes et femmes) a été créé quelques mois après « Tu jouis ? » par Guillaume, un jeune homme de 25 ans qui veut casser les stéréotypes masculins : “Un homme c’est fort, ça ne pleure pas, ça ne pense qu’au sexe…”
Ce compte est le jumeau de « T’as joui ».
D’ailleurs, de nombreuses personnes sont abonnées aux deux et cela donne lieu a des débats fort intéressants !
Oui, un homme peut être sensible, sentimental, ne pas avoir de gros muscles, être fragile…
En lisant les nombreux témoignages, on se rend compte que notre éducation a formé la plupart des hommes à être « des mâles surpuissants » qui n’ont aucun droit de faillir. Comment font ceux qui se sentent « différents » face à ce stéréotype qui a la dent dure ?
Ce qui est intéressant dans les nombreux témoignages recueillis, c’est que les femmes sont parfois elles aussi « coupables » de sexisme : un homme qui pleure ? Un homme de petite taille ? Un homme avec une voix haut perchée ? Inconcevable ! Là aussi, il y a des choses à changer… 

Ces deux comptes ont en fait seul et même un but : repenser ces nombreux clichés dictés par la société, et ce depuis toujours. Non, certains comportements ne sont pas exclusivement féminins. Et l’inverse et tout aussi vrai. Nous sommes certes différents, pas tant que ça.


« Dans la bouche d’une fille »

Collectif de femmes qui témoignent du sexisme quotidien, du conditionnement et des stéréotypes de genre. 
Suivez le lien 

Enfin, voici un dernier compte, suivi par 61 000 personnes, qui dénonce le sexisme et les stéréotypes féminins au quotidien.
Crée par Astrid Toulon il y a plus de 3 ans, on peut y lire les très nombreuses remarques, dégradantes et conditionnées, faites aux femmes, tous les jours, et ce, partout : à l’école, chez le coiffeur, au travail, chez l’épicier.
Aberrant. D’autant plus quand elles sont faites… par des femmes.
Au vu du succès de son compte, Astrid Toulon projette d’ailleursde sortir un livre sur le sujet.





Mesdames, Messieurs, je vous invite à suivre ces comptes et à participer au débat.
Libérons la parole pour libérer nos esprits !
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mercredi 22 août 2018

Fumer ou conduire, il faut choisir (de l’importance de rester concentré au volant)


 

Loin de moi l’idée de vous faire la morale, ou de vous donner une leçon de sécurité routière.

Cet article, j’ai décidé de l’écrire simplement pour rappeler que conduire, on ne le fait pas à la légère : la concentration est primordiale : on sait tous qu’il suffit de quelques secondes d’inattention et c’est le crash.

On risque non seulement notre vie, mais aussi celle des autres.

 


La vie ne tient qu’à un fil.
Ou à un sms, un coup de rouge à lèvres, un changement de cd… ou une cigarette. 

J’ai eu un accident de voiture le 1er juin.
La chance était avec moi ce jour là (ou mon ange gardien) au vu de l’état de ma voiture…

 
Ma regrettée Ford Ka

Je sortais d’une agglomération, je ne roulais pas vite (50 km), ma (vieille) Ka était équipée d’un air-bag, et heureusement j’étais seule ce jour là.
Parce que la personne qui aurait pu m’accompagner aurait eu bien plus que les simples blessures dont j’ai écopées à cause de ma bêtise (une côte fissurée et une fracture sous la clavicule).

Depuis que je conduis, j’ai toujours mis un point d’honneur à respecter les limitations de vitesse, à mettre mon clignotant quand je change de direction, à ne pas prendre le volant en ayant bu de l’alcool… bref vous l’aurez compris, je suis un modèle (du moins j’essaie de l’être).

Et depuis que je conduis, je suis incapable de faire autre chose que tenir mon volant : un rien me déconcentre. Je ne mange pas dans ma voiture, je ne réponds ni aux coups de fil ni aux sms, je ne peux même pas écouter de musique.

Qu’est ce qui m’a pris ce fameux 1er juin d’allumer une cigarette, moi qui n’avais jamais fumé en conduisant ?

Personne ne le saura jamais, mais le résultat est là : j’ai perdu la contrôle de ma voiture en jetant cette fameuse cigarette par la fenêtre (pour vous dire que je fais toujours attention : un véhicule me suivait, et pour éviter que mon mégot n’atterrisse sur son pare-brise, je me suis trop penchée et boum… je me suis encastrée dans le 1er arbre après la sortie du village).




Je ne vous parle pas du traumatisme, du fait que j’ai cru mourir parce que je n’arrivais plus à respirer à cause du choc de l’air bag sur ma poitrine, de l’explosion de celui-ci qui m’a fait craindre que ma voiture prenne feu, du fait que j’aurais pu entraîner d’autres personnes dans cet accident : les deux voitures qui venaient en face quand j’ai perdu le contrôle et qui ont réussi à m’éviter, ou un hypothétique passager qui aurait, ce jour là, au moins perdu ses jambes…

Mon histoire est une parmi tant d’autres. Je suis toujours en vie, je suis toujours entière.
Mais ça aurait pu être bien pire… 

Alors si vous aussi vous tenez à votre vie, et à celle des autres, pensez à tout ceci la prochaine fois que vous prendrez votre véhicule : laissez vos mains sur le volant, vos yeux sur les rétroviseurs et votre esprit sur la route.

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