jeudi 19 octobre 2017

Tabac : après 14 ans d’arrêt, j’ai replongé...



 En 2015, je publiais ici un article sur mon arrêt du tabac (https://bool-de-gomme.blogspot.fr/2015/01/avant-je-fumais-mais-ca-cetait-avant.html).
 
Aujourd’hui, malheureusement, je publie un article sur ma rechute, chose que je n’aurais jamais imaginée…
 

Lorsque j’ai réussi à arrêter la cigarette, après de très nombreuses années d’addiction et plusieurs tentatives de sevrage, je n’aurai jamais ô grand jamais pensé m’y remettre un jour.
 
Parce que l’arrêt s’est très bien passé, parce que durant ces 14 ans, la cigarette ne m’a jamais manqué, parce que j’étais fière d’avoir réussi à ne plus en être esclave.
 
Mais je savais au fonds de moi, et ce même si je n’ai jamais eu envie d’en retoucher une durant ces très longues années, que je n’étais pas à l’abri d’une rechute, parce que notre corps, ou plutôt notre inconscient, a gravé pour toujours cette addiction quelque part dans notre tête.
 
Le tabac, c’est une drogue au même titre que l’alcool, l’héroïne ou toutes ces substances qui nous rendent dépendants…
 
On sait aujourd’hui que la cigarette contient de très nombreux produits toxiques qui sont justement faits pour nous rendre accro…



 Alors pourquoi avoir recommencé ?
 
Très bêtement, un soir avec un ami qui fume de temps à autre.
Un verre, un bon moment ; il a allumé une cigarette et je lui en ai demandé une, juste pour voir, parce que le moment était propice à la convivialité (quelle blague non ? Mais tous les fumeurs comprennent ce que je veux dire par là).
 
J’ai très très rapidement replongé.
J’en ai d’abord fumé quelques unes de temps à autre, me disant que je pouvais faire comme tous ces fumeurs occasionnels et en profiter uniquement à certaines occasions.
Tu parles… En quelques semaines, j’en suis arrivée à en fumer une douzaine par jour. Je me souviens de la grande culpabilité que j’ai éprouvée quand j’ai acheté mon premier paquet de clopes…
Je me suis rendue compte très vite que j’avais à nouveau replongé, que j’étais accro et qu’il me fallait absolument arrêter avant qu’il ne soit trop tard.
 
Je n’ai pas réussi.
Cela doit faire environ 9 mois que j’ai repris, et j’en suis à plus d’un paquet par jour…
J’ai traversé quelques mauvaises périodes, ce qui ne m’a aidée à me sevrer, et plus je fumais, plus mon corps était dépendant.
 
Aujourd’hui, je fume dès le matin au réveil après avoir bu mon café. Je sors faire des « pauses clopes » au boulot, je fume énormément le week-end.

 
Mon chat n’aime pas ça (mais pour le préserver et préserver mon intérieur, je fume sur le balcon), je sens mauvais (et ça c’est un truc que je ne supporte pas), j’ai surpris un bon nombre de personnes de mon entourage, dont certains ne savaient même pas que je fumais avant, je dépense tout mon argent dans cette m…. (pardon… mais comment l’appeler autrement ?) et je n’arrive plus du coup à avoir autant de loisirs ou de liberté d’achat qu’avant… Je suis même devenue une cliente « connue » à mon débit de tabac, et autant je trouve ça sympa d’être accueillie avec un sourire ou un « Comment allez-vous ? », autant ça me rappelle à chaque fois que je suis redevenue esclave de cette saloperie…
 
Et bien sûr, je suis de plus en plus fatiguée, je tousse beaucoup, je me réveille souvent la nuit à cause de ça (moi qui n’ai déjà pas un bon sommeil), je suis essoufflée pour rien, etc…

 
Et ça me ronge.
 


Mes proches en rient, mais tous les lundis matin j’arrête de fumer.

 

Et j’y crois à chaque fois…
 
Mais j’avoue que c’est vraiment dur.
 
On m’a dit que c’était très difficile d’arrêter de fumer une deuxième fois. Et ça, je peux vous dire que c’est bien réel !
 
Malgré ma motivation et tous ces petits essais que j’ai fait, la cigarette électronique que j’ai testée (et qui ne me convient pas du tout – gorge sèche, toux plus importante et même allergie à la glycérine chimique des liquides), rien n’y fait : j’ai besoin de fumer.
 

J’ai eu une petite prise de conscience le jour où j’ai rencontré un couple au restaurant, un soir avec un ami. Nous ayant entendus parler de nos tentatives d’arrêt, le monsieur nous a expliqué que son épouse était atteinte d’un cancer des poumons depuis novembre dernier, alors qu’elle avait arrêté depuis 12 ans et qu’elle ne fumait même pas beaucoup…
Après ça, j’ai tenu quelques jours sans fumer, en pensant à cette dame.
Et j’ai repris.
 
Où j’en suis aujourd’hui ?
 
Toujours en train d’essayer de stopper… et furieuse contre moi-même de mes échecs face à ça.
 
Je suis en train de tester les pastilles à sucer, à la nicotine, pour essayer d’arrêter en douceur. Ca ne me fait pas beaucoup d’effet honnêtement, mais j’ai réussi à réduire un peu ma consommation : j’en fume une douzaine par jour (quand je ne sors pas, parce que là… c’est trop tentant).
 

J’ai toujours l’espoir d’y arriver, il le faut. Et j’espère bien écrire très prochainement un nouvel article sur ma future victoire.
 
 
 
Pourquoi j’ai écrit cet article ?
 
Et bien… sans doute pour me motiver encore plus.
 
Mais aussi et surtout pour aider les ex fumeurs à ne pas faire comme moi : si vous avez réussi l’arrêt, ne retouchez jamais une cigarette : la chute est encore plus rude et le cercle infernal se met en route très rapidement.


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vendredi 6 octobre 2017

Oeufs mollets croustillants


Voici un petit plat délicieux (et très facile à faire) que j'ai découvert à l'Aeden Place à Strasbourg (un endroit que je vous encourage à visiter, très très chouette !!!).

Ça m'a tellement plu que j'ai cherché sur Google la recette et découvert qu'elle était très populaire depuis que Cyril Lignac l'a réalisée dans son émission "Top Chef".

Elle est parfaite pour une entrée ou pour un petit plat léger.


Ingrédients (pour 1 personne)

2 œufs frais
1 œuf battu
De la farine
De la chapelure
Du beurre
1 saladier d'eau froide avec des glaçons

Réalisation (cliquez sur les photos pour les agrandir) :


Faites bouillir une petite casserole d'eau (ajouter un trait de vinaigre blanc si vous en avez, ça évite que les œufs ne se fêlent et ils sont plus faciles ensuite à écaler).

Quand l'eau bout, plongez-les délicatement  et comptez 5 minutes à la reprise de l'ébullition.




Une fois fait, plongez vos œufs dans le saladier glacé, ce qui arrêtera leur cuisson.



Écalez-les.

Faites chauffer le beurre dans une poêle.

Passez les œufs mollets dans la farine, puis dans l’œuf battu et enfin dans la chapelure.


Faites les ensuite dorer 1 a 2 minutes dans le beurre frit.


Servez-les immédiatement sur un lit de salade (ici, roquette, cerneaux de noix et dés de gruyère).


Les miens sont un peu trop cuits (je les ai laissés un peu trop longtemps dans l'eau bouillante, surveillez bien votre cuisson - mais même s'ils n'étaient pas aussi coulants que je le souhaitais, ce fut très bon).

Bon appétit !
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