Le 1er janvier 2003, j’arrêtais définitivement de fumer. 12
ans sans cigarettes ! Quelle fierté !
Avant d’en arriver là, j’ai bien sûr tenté une bonne dizaine de fois, et bien vainement, de mettre fin à cet esclavage à l’aide de méthodes diverses et variées : les clopes aux plantes (NTB si mes souvenirs sont bons… J’étais encore au lycée à l’époque et les autres élèves pensaient que je fumais des joints en récré tellement ça sentait mauvais ce truc…), l’hypnose, l’auriculothérapie (acupuncture auriculaire : très rigolo de voir les patients dans la salle d’attente avec leurs oreilles bardées d’aiguilles), le suivi médical (psychologiquement c’est très bien), le suivi en ligne sur Internet (je recevais encore des emails durant des mois après avoir repris…), les patchs (efficaces mais comme je suis allergique à la colle, je n’ai pas pu en porter très longtemps…). J’imagine qu’aujourd’hui, j’aurai sans doute testé la cigarette électronique.
J’ai également tenté de réduire ma consommation (je fumais un paquet par jour) sans succès non plus : les heures de cigarettes étaient programmées et je les attendais évidemment avec une immense impatience, ce qui créait, on s’en doute, une grand frustration. Et frustration = échec…
Je me souviens que 2003 fut la première année où le gouvernement avait
décidé d’augmenter significativement le prix du paquet de clopes. Et que sans
aucune conviction ni motivation, je me suis dit que j’allais (encore) essayer d’arrêter.
Et cette fois, par la seule force de ma volonté (hum hum… c’était mal barré
hein ?).
Avant d’en arriver là, j’ai bien sûr tenté une bonne dizaine de fois, et bien vainement, de mettre fin à cet esclavage à l’aide de méthodes diverses et variées : les clopes aux plantes (NTB si mes souvenirs sont bons… J’étais encore au lycée à l’époque et les autres élèves pensaient que je fumais des joints en récré tellement ça sentait mauvais ce truc…), l’hypnose, l’auriculothérapie (acupuncture auriculaire : très rigolo de voir les patients dans la salle d’attente avec leurs oreilles bardées d’aiguilles), le suivi médical (psychologiquement c’est très bien), le suivi en ligne sur Internet (je recevais encore des emails durant des mois après avoir repris…), les patchs (efficaces mais comme je suis allergique à la colle, je n’ai pas pu en porter très longtemps…). J’imagine qu’aujourd’hui, j’aurai sans doute testé la cigarette électronique.
J’ai également tenté de réduire ma consommation (je fumais un paquet par jour) sans succès non plus : les heures de cigarettes étaient programmées et je les attendais évidemment avec une immense impatience, ce qui créait, on s’en doute, une grand frustration. Et frustration = échec…
Et à ma grande surprise, j’ai réussi !!!
Ce franc succès est-il dû à ce livre ? Franchement, je ne pense
pas… même si aujourd’hui il représente un symbole fort pour moi.
Je pense plutôt que c’était tout simplement le bon moment. Après toutes
mes tentatives avortées, je m’étais quasiment résignée à rester fumeuse toute
ma vie… Mais non… il y a eu un déclic, je ne pourrai vous dire lequel ;
mais le 31 décembre 2002, après 17 ans d’addiction, je fumais ma dernière
cigarette. Et contrairement à tous mes essais qui se sont révélés très durs (psychologiquement
et physiquement), ça n’a franchement pas été difficile ! Bien sûr, je n’irai
pas jusqu’à dire que ce fut une partie de plaisir, mais vraiment ce fut bien
moins difficile que les fois précédentes. C’est bien pour ça que je suis
quasiment certaine que c’était écrit quelque part... Car depuis, je n’ai plus
jamais eu envie de m’y remettre. Même dans les plus grands moments de cafard.
Et depuis ?
Moi qui n’aurais jamais pensé un jour dire « Je suis une
ex-fumeuse », je n’ai plus aucun souvenir de ma vie de fumeuse… C’est très
étrange… Parfois je me vois en photo une cigarette à la main et ça me fait tout
bizarre !!! Pour rigoler, j’en prends une de temps à autres entre mes
doigts pour embêter ma famille et leur faire croire que j’ai repris (c’est très
bête hein ? ) mais ça ne me correspond plus du tout, j’ai l’impression d’être
une autre personne. J’ai tiré une bouffée il y a quelques années, juste
histoire de voire ce que ça ferait… beurk ! Ma pauvre gorge en feu a vite
protesté, j’ai trouvé ça dégoûtant…
Je n’ai pas pris de kilos supplémentaires (ou peut être 1 ou 2) car j’ai
fait attention au début à ce que je mangeais (pas de régime hein, juste une
petite surveillance) et augmenter un peu le sport aussi. J’ai d’ailleurs
ensuite découvert le running (moi qui râlait toujours quand on devait
participer au cross du collège, j’adore aujourd’hui courir), je ne sens plus
mauvais (ça a été dur de découvrir sur les autres l’odeur que moi je pouvais
dégager quand je fumais…), je n’enfume plus personne (mon pauvre mari en
premier qui a été bien tolérant avec moi – même si les dernières années, je ne
fumais plus qu’à la cuisine par respect pour lui), j’ai développé mon odorat
(je détecte l’odeur d’une clope à des kilomètres à la ronde – j’exagère mais c’est
presque ça), je n’ai plus la hantise de faire cramer la maison (qui s’est
développée le jour où j’ai failli brûler le canapé à cause de ma cigarette dont
le « bout » était tombé…), j’ai passé mon permis de conduire avec les
sous économisés (bon… j’ai une phobie de la conduite donc pour le moment je ne
conduis plus, mais je ne désespère pas) et mes poumons sont (heureusement)
nickels !!
Par contre, drôle de « dommage collatéral » : j’ai perdu le goût de lire… Moi qui lisais un, voire deux gros romans par semaine, si j’arrive à en lire un aujourd’hui en trois mois, c’est un véritable exploit… Ca m’arrive encore car j’ai mes auteurs favoris (Chattam, King, Cornwell…) mais c’est devenu très très très rare et vraiment j’ai beaucoup du mal… et plus du tout la passion que je pouvais avoir pour mes bouquins (vous savez, quand on est impatients de rentrer chez soi pour connaître la suite…).
Je fumais en lisant, je lisais en fumant. Et ces envies, étroitement
liées, sont toutes les deux parties en fumée, c’est le cas de le dire…
Mais finalement, mieux vaut ça que d’être malade non ?
Mais finalement, mieux vaut ça que d’être malade non ?
Le tabac c’est tabou, j’en suis bien venue à bout !