La fin de l’année approche à grands
pas, et avec elle la (longue) listes de résolutions qu’une bonne partie de la
population va prendre, emplie d’espoir quant à leur (très attendue) réussite…
Les bonnes résolutions de fin d’année
sont une coutume occidentale qui consiste à prendre un ou plusieurs engagements
à l’occasion du passage à la nouvelle année. Résolutions qui visent, bien entendu,
à améliorer le quotidien par un ou plusieurs changement(s) de comportement ou d’habitude
pour l’année qui débute.
En général, on assure que l’on va
manger plus sainement, se mettre (sérieusement) au sport, arrêter de fumer (ou
de boire – trop -), économiser de l’argent (en ces temps de crise, je vous l’accorde,
ça n’est pas évident…) ou passer plus de temps avec sa famille ou ses amis.
En
fait, Il y en a des tas !!
Pourquoi prend-on des résolutions ?
Car fin de l’année rime souvent
avec… bilan. On trie le bon du mauvais et
on s’attaque aux changements nécessaires
et bénéfiques qui amélioreront notre vie.
Prendre un nouveau départ, gage d’une
vie meilleur !
On se donne, de cette façon, bonne
conscience, d’autant plus qu’aujourd’hui, une sorte de compétition insidieuse
nous oblige à toujours faire mieux que
les autres : c’est à qui sera le
plus mince, le plus beau, le plus riche, le plus performant, le meilleur au
lit, bref… le plus parfait !
Celui-ci va ainsi se mettre à la
musculation pour se tailler un corps parfait, celle-là va se faire un régime
pour ressembler à ces mannequins longilignes que l’on voit partout, ou ce dernier va arrêter de fumer parce que de
toute façon, c’est beaucoup plus mode de se mettre à vapoter…
Et quid de la réussite dans tout ça ?
Et bien… souvent c’est un fiasco
total ! Et ces bonnes résolutions sont, la plupart du temps, abandonnées
aussi vite qu’elles ont été prises.
Pourquoi donc tant d’échecs ?
Sans doute parce que certaines résolutions ne sont pas assez raisonnables, trop
difficiles à mettre en place sans une bonne préparation et/ou une vraie
réflexion, parce certains n’en prennent
pas une résolution mais plusieurs et qu’évidemment, il est difficile, voire
impossible, de se mettre au sport pour réussir à arrêter de fumer tout en
maigrissant, par exemple...
Et puis parfois, on se dit aussi « A quoi bon ? Je suis très bien
comme ça, pourquoi changerai-je ? ».
Ma résolution ? Ne pas en prendre !
Pour ma part, cela fait déjà plusieurs années que je passe
le 31 décembre sans me prendre la tête avec les bonnes résolutions et je m’en
porte très bien (même si je dois tout de même dire que j’ai réussi à arrêter de
fumer suite à une bonne résolution prise le 31 janvier 2002, et que oui, j’en
suis très fière !).
Alors, au lieu de se torturer l’esprit et/ou le corps, le
mieux à faire, c’est plutôt de profiter de la vie comme elle vient et de faire
les choses nécessaires ou dont on a envie au fur et à mesure, calmement, quand
on est prêt à le faire et en ne s’imposant rien.
«Qui va piano va sano» :
doucement mais
sûrement plutôt qu’un échec cuisant !